Sac a main en jonc avec broderie 100%fait main
35,00 €
un beau sac a main en jonc , Contourné de cuir mauve
LIVRAISON: 1 à 2 semaines
Provenance Tunisie
Description
Sac a main en jonc avec broderie
- fait main (hand made)
- Fabriqué en natte de jonc qui associe l’aspect traditionnel de couffin à la touche moderne élégant
- 100% tunisien
- Broderie à la main
- Contourné de cuire en mauve
- parfait pour vos balade, sortie en mer. La mode des couffins traditionnels modernisés s’est répandue en Tunisie pendant la saison estivale, mais cette tendance continue à charmer toute femme accro de la mode pendant cette saison hivernale.
- Livraison Gratuite
La vannerie (à base de feuilles de palmiers) constitue un volet important de l’artisanat du Sud alors que l’osier est utilisé dans la fabrication de corbeilles. De même Nabeul constitue le plus important centre de production de nattes de jonc «smâr» alors que le Sahel et Sfax sont renommés pour leur production de sparterie utilitaire.
La Vannerie : qu’est-ce que c’est?
La Vannerie est l’art de tresser de la fibre végétale.
Chaque pays tresse naturellement la ou les fibres végétales présentes dans son environnement naturel.
En France, par exemple, on trouve fréquemment de la vannerie en osier.
L’osier est une variété de saule cultivée et récoltée chaque année. Plus de 200 variétés de saules poussent sur le sol français, mais seulement une dizaine d’entre elles sont utilisées en vannerie. On y tresse notamment des paniers et des corbeilles, des produits de sparterie (ouvrage tressé) utilitaire.
En Tunisie, le savoir-faire de la vannerie, hérité de nos ancêtres, est basé sur le tressage des fibres végétales que l’on retrouve dans le bassin méditerranéen : le jonc, le alpha ou le palmier. La vannerie à base de feuilles de palmiers constitue un volet important de l’artisanat du Sud de la Tunisie.
Nabeul est le premier centre tunisien de la vannerie en jonc, c’est-à-dire de production des nattes en jonc.
Les étapes de fabrication des produits de vannerie en jonc
Le jonc est généralement tressé en nattes. A l’origine, les nattes étaient tressées pour couvrir le sol des mosquées. En effet, on reconnaît à cette fibre végétale des qualités isolantes, du chaud comme du froid.
- Le jonc vert se récolte entre la mi-juin et la fin juillet dans les marais salants et sur les bords des oueds aux environs de la ville. Après récolte, la fibre végétale est triée par taille. Puis elle est mise en bottes, pour être séchée au soleil. Il doit être soigneusement séché, trié et éventuellement teint.
- Ensuite, la fibre végétale est triée selon les teintes, la taille et le calibre pour assurer l’homogénéité de la trame et l’unicité de couleur de chaque pièce.
- Puis, l’artisan vannier (le nattier) s’applique à teindre la fibre végétale de différentes couleurs afin de constituer le stock nécessaire pour l’année.
Les artisans vanniers sont d’une grande dextérité : ils travaillent accroupis, le métier étant tendu horizontalement devant eux à peine surélevés du sol; c’est avec leurs doigts qu’ils font passer les fibres de la trame entre les fils de la chaîne, les doigts jouant ici le même rôle que la navette dans un métier ordinaire.
Depuis que les produits venant de Chine ont envahi le marché, on produit de moins en moins de nattes à Nabeul pour couvrir le sol des mosquées et ce savoir-faire est menacé de disparition.
Les caractéristiques et les qualités des produits de vannerie en jonc
- Les nattes en jonc sont des produits naturels en fibre végétale, non polluants.
- Elles isolent efficacement des sols et murs froids et humides.
- Produit naturel, elles respirent et protègent également de la chaleur.
Les nattes en jonc sont essentiellement utilisées pour leur qualité d’isolation. Depuis, les nattiers ont élargi leur créativité en fabriquant des objets utilitaires ou décoratifs.
La vannerie, dénommée également sparterie ou “Tassalat” est un art connu depuis l’antiquité, les pièces les plus anciennes datent d’environ 10 000 ans.
Au Maroc, la vannerie est un métier qui concerne en majorité les hommes, même si les femmes contribuent aussi à cet artisanat.
Les techniques de tressage varient tout autant que les matières qui sont travaillées à la main pour donner naissance à de nombreux articles en vannerie. Depuis la nuit des temps, ces mêmes techniques sont employées…
Généralement, les matières utilisées sont le rotin, l’osier, joncs, roseaux, “Smaar”, “G’dim” et les feuilles de palmier séchées.
LA VANNERIE ET LES MATIÈRES UTILISÉES
Paniers, cabas, corbeilles, mobilier, chapeaux, sets de table, on distingue au Maroc et de partout, dans les souks, dans les ruelles des médinas, tout autant de produits issus de la vannerie.
Les artisans marocains utilisent le plus souvent pour réaliser leurs tâches des végétaux tels que : le petit ou gros jonc qui varie selon les régions, à Essaouira on trouve ainsi un petit jonc dénommé Smaar, il est aussi dans la région de Marrakech, et un gros jonc qui provient encore de vers Essaouira. Ces joncs sont utilisés pour la fabrication de paniers en forme de tajines, des récipients, des dessous de plat, on l’appelle également le G’dim.
A Marrakech on trouve le panier dit “Marrakchia” réalisé en feuilles de palmier. Les paniers que l’on aperçoit sur le dos des ânes “couffa” en berbère ou “Akrab” provient aussi de ces feuilles de palmier préalablement séchées.
Des pigments naturels sont également utilisés pour les articles de vannerie, ainsi, murex, safran. Toutes les matières végétales sont récoltées au printemps et mis à sécher sur les toits plats durant l’été. Le travail de tressage se déroule durant l’hiver.
Toutes matières végétales utilisées nécessitent des mains agiles et parfois très résistantes, certains travaux pour cela sont réservés aux hommes.
Une fois les matières bien sèches, il convient d’en tirer des tiges, des folioles, des cordelettes, qui seront ainsi tissées, tressées selon différentes techniques.
A préciser également que très souvent on entend dire que ce sont les feuilles du palmier Doum qui sont utilisées, c’est en réalité, les feuilles du faux palmier Doum, puisque cette espèce de palmier vit uniquement en Afrique tropicale.
Pour ce tressage, les techniques employées et pour les produits de vannerie restent souvent les mêmes utilisées depuis la nuit des temps, ainsi, parmi ces techniques et procédés on retrouve : le tissé, le spiralé cousu, le cordé.
L’ osier, le Roseau, le Rotin et les feuilles séchées de palmier sont fréquemment utilisés pour la vannerie dans la fabrication de produits issus de l’artisanat.
La vannerie existe depuis la nuit des temps, aussi, les traditions se perpétuent même si les objets évoluent, les principes de tressages, et la culture de ces différents végétaux reste à peu près identiques…
Les matières premières :
L’Osier
La culture de l’osier au Maroc n’est pas rare et des producteurs entretiennent ainsi toute la chaîne de cette culture particulière.
L’entretien de l’osier se déroule entre avril et août, la coupe se réalise entre décembre et février.
Au Maroc, le plus souvent l’osier est encore coupé à la serpe, de même écorcé à la main, les brins sont ensuite calibrés tous les 20 cm pour créer des bottes de différentes hauteurs, selon les utilisations et besoins des artisans.
Il faut faire des bottes de tiges qui sur un côté vont tremper dans l’eau, ce qui facilite ensuite l’écorçage.
Ce sont souvent des coopératives qui transforment ainsi l’osier, le raphia, le rotin, pour répondre aux besoins des nombreux artisans vanniers et en termes de production mais aussi de fourniture de matières premières.
Le Roseau :
Le roseau que l’on trouve dans la région de Marrakech, de Fès, de Meknès est également un végétal très utilisé.
Autrefois, le roseau servait surtout de matériau d’emballage. Plus tard et aujourd’hui il est utilisé pour fabriquer des sous-plats, des petits paniers, et aussi des rouleaux de clôture.
Le roseau nécessite aussi une longue préparation, il faut le nettoyer, le gratter, enlever toutes les feuilles et autres aspérités…Les tiges peuvent aussi être tressées entre elles, pour en faire également des parois qui seront utilisées comme isolant thermique.
Le Rotin :
Le rotin, par contre est acheté en Espagne.
En effet, le Maroc ne produit pas du rotin, l’Espagne est la plaque tournante du commerce international du rotin et intermédiaire entre les pays demandeurs et les pays producteurs que sont l’Indonésie et les Philippines.
Le vannier qui travaille le rotin s’abîme les mains, car cette matière à la fois souple et rigide demande également pas mal d’efforts à l’ouvrage et notamment sur l’articulation des doigts, des poignets, des mains…
Il faut disposer d’un certain savoir-faire pour s’attaquer à des mobiliers en rotin, généralement, le vannier se fait la main sur de plus petits objets avant de s’attaquer à des pièces plus imposantes. Il convient d’acquérir une certaine régularité dans le tressage du rotin pour un travail soigné et régulier.
Les Feuilles de palmiers séchées :
Pour la réalisation de très nombreux objets propres à l’artisanat marocain, des plateaux, des dessous de plats, des paniers, des tressages sur fer forgé et bien d’autres, les feuilles de palmier séchées et transformées sont ainsi très utilisées dans l’artisanat du Maroc.
Ce sont principalement les feuilles des palmiers issus des montagnes, une espèce de petits palmiers, qui sont utilisées.
On en tire de fines lamelles qui sont ensuite torsadées pour donner naissance à la corde nommée chrit.
Cette corde est travaillée, tressée pour donner forme à de très nombreuses possibilités d’utilisation. Différentes techniques sont employées par les artisans qui disposent ainsi d’un savoir-faire hors du commun.
Informations complémentaires
Dimensions (L x l x h) | Lg : 35cm / Lar : 15cm / H : 23cm |
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made in | Tunisia |
Marque | Couffin pour elle |
Matériaux | bois, contile, coton, Cuire, natte de jonc, osier |
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