Sac de plage en jonc avec corde (Ananas02)

35,00 

Ce beau sac de plage tout pratique – Fabriqué de natte de jonc qui associe l’aspect traditionnel de couffin à la touche moderne par une broderie sous forme D’ananas un jeux de couleur lumineux au soleil avec un éclat doré

Livraison entre 1 à 2 semaines

UGS : 20090 Catégories : , Étiquette :

Description

Sac de plage en jonc avec corde

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  • un beau sac a main tout pratique, utile et léger 
  • Fabriqué de natte de jonc qui associe l’aspect traditionnel de couffin à la touche moderne 
  • une broderie sous forme D’ananas avec des paillettes lumineuse qui donne un jeux de couleur doré au éclat de soleil.
  • Contourné de cuire
  • Le tressage de panier est une tradition ancestrale, basée sur l’utilisation de fibres végétales comme l’osier ou le roseau. Les matériaux utilisés de nos jours sont aussi variés qu’originaux : passant de la corde, le jute tressé ou encore des lamelles de bois.

    Si la vannerie est un véritable savoir-faire, c’est aussi littéralement un art (un seul établissement en France pour son enseignement Ecole Nationale D’Osierculture et de Vannerie de Fayl Billot)… Mais en attendant de devenir des professionnels, voici un tutoriel qui permettra de confectionner à la maison – en 4 grandes étapes- un panier en osier, aussi joli que pratique.

    Paniers osiers ronds carrés

    L’équipement indispensable pour réaliser votre panier :

    • Une grande botte d’osier (panachage de brins épais, moyens et fins)
    • Des sécateurs
    • Un couteau bien affûté
    • Un petit tournevis ou un long clou

    Etape 1 Préparation de l’Osier

    1) Prenez des tiges d’osier (sallix).

    Comme indiqué plus haut, il est possible d’utiliser tout type de fibre végétale (même du bois), cependant l’osier reste le matériau le plus courant pour sa robustesse une fois sec. Il vous est possible de récolter la matière première vous-mêmes ou encore d’acheter de l’osier séché directement chez un osiériculteur (producteur) ou un grossiste.

    • Afin de réaliser votre panier, il vous faudra une grosse botte avec 3 épaisseurs de brins : épais, moyens et fins. Idéalement plus les pousses sont longues mieux cela est. Cela limitera l’ajout de nouvelles tiges.
    • Si vous préparez vos tiges de saule vous-même, il est recommandé de les faire sécher pendant plusieurs semaines avant de les utiliser, car les pousses d’osier rétrécissent lors du premier séchage.
    Brins d'osier
    Préparation des Osiers
    Osiers dans bac d'eau
    Réhydratation des Brins d’Osier

    2.Réhydrater les tiges d’osier

    Si vous souhaitez travailler l’osier, il est nécessaire de redonner de la flexibilité aux tiges en les réhydratant. Pour cela, il faut les immerger dans l’eau plusieurs jours avant le début du travail, jusqu’à ce qu’elles soient suffisamment souples pour ne pas se casser lors du travail.

    3) Tailler les extrémités des osiers

    Pour cette étape, il vous faut plusieurs brins épais qui formeront la base de votre panier. Vous aurez besoin d’un sécateur pour réaliser 8 sections d’osier de longueur identique. La circonférence de votre panier sera définie par la taille des brins choisis

    • Pour un petit panier, coupez des sections de 30 cm.
    • Pour un panier de taille moyenne, coupez des sections de 60 cm.
    • Pour un grand panier, coupez des sections de 90 cm.
    Sécateur sur brin d'osier
    Taille des extrémités des brins dOsier
    Brin d'osier entaillé
    Brin d’Osier Entaillé

    4) Pratiquez une entaille au milieu de quatre de ces brins d’osier.

    Placer un brin sur une surface plane (établi) devant vous. Faites une entaille verticale de 5 cm au milieu du brin, en utilisant d’un couteau bien affuté. Recommencer l’opération avec 3 autres sections de base du panier afin d’obtenir quatre tiges d’osier avec une entaille en leur centre.

    5) Réalisez la croisée

    La croisée est la structure de base qui servira de bâti au fond du panier. Disposez les quatre brins d’osier entaillés afin d’aligner les entailles.

    Enfilez les quatre brins d’osier restants dans les entailles afin qu’ils soient à plat l’un à côté de l’autre et perpendiculaires aux osiers entaillés. Ces brins forment ainsi une croix composée de quatre osiers de base enfilés dans quatre osiers entaillés, aussi appelée « croisée ». Les osiers qui la constituent son appelés « bâtons de croisée ».

    Réalisation de la croisée

    Se former à la vannerie en France

    Chez Osier de Thiérache, nous produisons la matière première : l’osier. Et si nous pouvons vous fournir en marchandise tout au long de l’année (en fonction des stocks), notre métier n’est pas la vannerie. Nous vous proposons des ateliers découvertes en février, et des visites du mois de Mars à Septembre.

    La vannerie est un véritable savoir-faire, une tradition, que certains la considèrent littéralement comme un art.

    Où et comment suivre une formation en Vannerie ?

    Vous souhaitez vous former à la vannerie, plusieurs possibilités s’offrent à vous en fonction du niveau d’expertise recherché :

    • Initiation à la maison
    • Apprendre le cadre d’une association
    • Suivre un stage auprès d’un vannier professionnel,
    • Entreprendre une formation de vannerie qualifiante dans un établissement spécialisé

    Se former à la vannerie chez soi

    Si vous optez pour ce type de formation, sachez qu’il existe des ouvrages spécialisés sur la vannerie, qu’il faut choisir minutieusement.

    Vous pourrez aussi trouver des tutoriels sur internet. Cependant ces dernières ne vous pourront pas vous transmettre les astuces, techniques et savoir-faire des professionnels de la vannerie.

    Un Stage de vannerie dans une association

    Un grand nombre d’associations de travaux manuels proposent des stages de vannerie. Les animateurs et/ou formateurs ne seront pas forcément des vanniers, mais bien souvent des passionnés, qui vous permettront d’en savoir plus sur la vannerie.

    Au-delà du stage, c’est aussi un moment de partage en famille ou entre amis, une expérience

    Transmission via un professionnel

    L’option d’une formation auprès d’un vannier est envisageable. Pour cela il faut compter une à plusieurs semaines. Il est important de noter que cette formation de vannerie ne sera généralement pas qualifiante, si vous souhaitiez une reconversion.

    Cependant elle vous permettra d’apprendre, d’acquérir des gestes ancestraux, les techniques.

    Ce type de formation de vannerie est très pratico-pratique, concrète, et permet de mesurer réellement les conditions de la profession.

    Formation Professionnelle qualifiante

    Si vous souhaitez suivre une formation de vannerie professionnelle, afin de devenir vannier, il n’existe que 3 établissements en Europe : Allemagne, Autriche et un seul établissement en France, à l’Ecole Nationale D’Osierculture et de Vannerie de Fayl Billotsituée en Haute Marne (52).

    Cet établissement français représente LA référence en la matière, reconnu par les professionnels et les osiériculteurs (producteurs d’osier) au niveau national et propose des stages courts et une formation longue qualifiante, qui concerne un enseignement très complet sur une année.

    Paniers en osier styles

    La vannerie, dénommée également sparterie ou “Tassalat” est un art connu depuis l’antiquité, les pièces les plus anciennes datent d’environ 10 000 ans.

    Au Maroc, la vannerie est un métier qui concerne en majorité les hommes, même si les femmes contribuent aussi à cet artisanat.

    Les techniques de tressage varient tout autant que les matières qui sont travaillées à la main pour donner naissance à de nombreux articles en vannerie. Depuis la nuit des temps, ces mêmes techniques sont employées…

    Généralement, les matières utilisées sont le rotin, l’osier, joncs, roseaux, “Smaar”, “G’dim” et les feuilles de palmier séchées. 

    LA VANNERIE ET LES MATIÈRES UTILISÉES

    Paniers, cabas, corbeilles, mobilier, chapeaux, sets de table, on distingue au Maroc et de partout, dans les souks, dans les ruelles des médinas, tout autant de produits issus de la vannerie.

    Les artisans marocains utilisent le plus souvent pour réaliser leurs tâches des végétaux tels que : le petit ou gros jonc qui varie selon les régions, à Essaouira on trouve ainsi un petit jonc dénommé Smaar, il est aussi dans la région de Marrakech, et un gros jonc qui provient encore de vers Essaouira.

    Ces joncs sont utilisés pour la fabrication de paniers en forme de tajines, des récipients, des dessous de plat, on l’appelle également le G’dim. A Marrakech on trouve le panier dit “Marrakchia” réalisé en feuilles de palmier. Les paniers que l’on aperçoit sur le dos des ânes “couffa” en berbère ou “Akrab” provient aussi de ces feuilles de palmier préalablement séchées.

    Des pigments naturels sont également utilisés pour les articles de vannerie, ainsi, murex, safran. Toutes les matières végétales sont récoltées au printemps et mis à sécher sur les toits plats durant l’été. Le travail de tressage se déroule durant l’hiver.

    Toutes matières végétales utilisées nécessitent des mains agiles et parfois très résistantes, certains travaux pour cela sont réservés aux hommes.
    Une fois les matières bien sèches, il convient d’en tirer des tiges, des folioles, des cordelettes, qui seront ainsi tissées, tressées selon différentes techniques.

    A préciser également que très souvent on entend dire que ce sont les feuilles du palmier Doum qui sont utilisées, c’est en réalité, les feuilles du faux palmier Doum, puisque cette espèce de palmier vit uniquement en Afrique tropicale.

    Pour ce tressage, les techniques employées et pour les produits de vannerie restent souvent les mêmes utilisées depuis la nuit des temps, ainsi, parmi ces techniques et procédés on retrouve : le tissé, le spiralé cousu, le cordé.

    L’ osier, le Roseau, le Rotin et les feuilles séchées de palmier sont fréquemment utilisés pour la vannerie dans la fabrication de produits issus de l’artisanat.

    La vannerie existe depuis la nuit des temps, aussi, les traditions se perpétuent même si les objets évoluent, les principes de tressages, et la culture de ces différents végétaux reste à peu près identiques…

    Les matières premières : 

    L’Osier

    La culture de l’osier au Maroc n’est pas rare et des producteurs entretiennent ainsi toute la chaîne de cette culture particulière.

    L’entretien de l’osier se déroule entre avril et août, la coupe se réalise entre décembre et février.
    Au Maroc, le plus souvent l’osier est encore coupé à la serpe, de même écorcé à la main,les brins sont ensuite calibrés tous les 20 cm pour créer des bottes de différentes hauteurs, selon les utilisations et besoins des artisans.

    Il faut faire des bottes de tiges qui sur un côté vont tremper dans l’eau, ce qui facilite ensuite l’écorçage.
    Ce sont souvent des coopératives qui transforment ainsi l’osier, le raphia, le rotin, pour répondre aux besoins des nombreux artisans vanniers et en termes de production mais aussi de fourniture de matières premières.

    Le Roseau :

    Le roseau que l’on trouve dans la région de Marrakech, de Fès, de Meknès est également un végétal très utilisé.
    Autrefois, le roseau servait surtout de matériau d’emballage. Plus tard et aujourd’hui il est utilisé pour fabriquer des sous-plats, des petits paniers, et aussi des rouleaux de clôture.

    Le roseau nécessite aussi une longue préparation, il faut le nettoyer, le gratter, enlever toutes les feuilles et autres aspérités…Les tiges peuvent aussi être tressées entre elles, pour en faire également des parois qui seront utilisées comme isolant thermique.

    Le Rotin :

    Le rotin, par contre est acheté en Espagne.
    En effet, le Maroc ne produit pas du rotin, l’Espagne est la plaque tournante du commerce international du rotin et intermédiaire entre les pays demandeurs et les pays producteurs que sont l’Indonésie et les Philippines.

    Le vannier qui travaille le rotin s’abîme les mains, car cette matière à la fois souple et rigide demande également pas mal d’efforts à l’ouvrage et notamment sur l’articulation des doigts, des poignets, des mains…

    Il faut disposer d’un certain savoir-faire pour s’attaquer à des mobiliers en rotin, généralement, le vannier se fait la main sur de plus petits objets avant de s’attaquer à des pièces plus imposantes. Il convient d’acquérir une certaine régularité dans le tressage du rotin pour un travail soigné et régulier.

    Les Feuilles de palmiers séchées :

    Pour la réalisation de très nombreux objets propres à l’artisanat marocain, des plateaux, des dessous de plats, des paniers, des tressages sur fer forgé et bien d’autres, les feuilles de palmier séchées et transformées sont ainsi très utilisées dans l’artisanat du Maroc.

    Ce sont principalement les feuilles des palmiers issus des montagnes, une espèce de petits palmiers, qui sont utilisées.

    Ces feuilles sont découpées.

    On en tire de fines lamelles qui sont ensuite torsadées pour donner naissance à la corde nommée chrit.
    Cette corde est travaillée, tressée pour donner forme à de très nombreuses possibilités d’utilisation. Différentes techniques sont employées par les artisans qui disposent ainsi d’un savoir-faire hors du commun.

    LES TECHNIQUES DE TRESSAGE

    Le tissé, le spiralé cousu et le cordé sont ainsi les trois techniques les plus utilisées dans cet art que représente la vannerie.

    Le tissé concerne la même technique qui est employée au tissage. Les folioles, les tiges, vont passer à travers des montants, eux-aussi, fabriqués souvent à base de folioles de palme ou de cordelettes, le vannier tisse ainsi, un coup dessus, un coup dessous, tout comme une tisseuse peut le faire aussi sur un métier à tisser.

    Pour la technique du spiralé cousu, c’est à partir du centre que la vannerie prend forme. Pour commencer le travail le vannier utilise le plus souvent de fines tiges tirées de la hampe des palmiers dattiers, des palmes, des matériaux qui sont ainsi et successivement enroulés autour du montant pour le produit choisi qui peut être : un panier ou une corbeille.

    Enfin pour la technique du cordé, les matières utilisées sont travaillées à base d’une torsion ou d’une tresse. Ce procédé utilise souvent les matières les plus rigides, c’est un travail réservé aux hommes car cela nécessite tout de même un peu de force.

    Toutes ces techniques sont réalisées à la main.

    La base consiste donc à tresser les matières que sont l’osier, le rotin ou les feuilles ou hampes de palmiers.
    A ces procédés s’ajoutent aussi toute la créativité de l’artisan qui peut selon son inspiration apporté également des techniques d’embellissement aux produits réalisés.

    La technique du tissé, mêlée à de la toile ou sergé, donne lieu à des décors de chevrons ou de lignes croisées, de même aussi des ajours.

    Pour la technique du spiralé cousu, les décors jouent de la façon de croiser ou de tisser les brins. Ce procédé est également celui du galonnage qui peut inclure dans ce travail manuel d’autres matières comme du cuir ou du tissu ou une autre matière végétale comme la graminée.

    Enfin la technique du cordé permet elle aussi l’ajout de rubans ce cuir.
    Toutes les oasis sahariennes connaissent ces différentes techniques, de même les campagnes reculées, les décors dépendent des styles qui sont différents et influencés selon les régions. L’implication individuelle fait aussi et bien souvent les différences d’un produit à un autre.

    Chaque artisan vannier, homme ou femme, doit maîtriser les techniques avant de pouvoir prétendre à confectionner une vannerie parfaite, cela nécessite ainsi du temps et un savoir-faire indiscutable.

    Ces maîtrisent assurent ainsi la qualité du tressage, mais aussi la solidité de l’article réalisé, le travail respecte également l’utilisation de l’article qui doit être réalisé, paniers, couffins, chaises, corbeilles, chapeaux etc… La finition s’attache ainsi et non seulement à l’aspect esthétique mais aussi à la qualité d’un travail bien fait.

    Seuls les connaisseurs très exigeant peuvent faire la différence entre un travail de vannerie parfait et un article un peu bâclé. L’étranger, quant à lui, n’y verra que du feu, pour lui, le travail réalisé à la main et l’article proposé, seront toujours parfaits…

    Ainsi, dans les différentes communautés, les différentes coopératives, chez de nombreux artisans vanniers, la rivalité d’un travail parfait est souvent de mise.

    Les comparaisons ne sont jamais rares pour déterminer qui peut être valorisé d’excellent vannier ou excellente vannière

 

Informations complémentaires

made in

Tunisia

Marque

Couffin pour elle

Matériaux

contile, corde, Cuire, natte de jonc

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