Soupière céramique fait main Ø 22 cm

Soupière céramique fait main

• Motif : Fleure Bleue
• Cette soupière en céramique fabriqué en pâte blanche (savoir plus sur la matière)
• dimension : 22cm de diamètre
• Contenance : 4L
• Application: micro-ondes, lave-vaisselle, désinfectant armoire, réfrigérateur
• fait main

«Mort comme une soupière/Mort comme l’ébrèchement d’une soupière/Mort comme le vide de la soupière/Mort comme un reste de potage figé dans le fond d’une soupière», clamait Raymond Queneau. Naguère, la soupière trônait au milieu de la table, abritant le mystère de ses effluves et son contenu sous son diable de couvercle.

Elle régnait sans partage, pièce maîtresse des grands services de 70 pièces.

Dans les ateliers d’orfèvrerie ou de céramique, on se faisait un point d’honneur à soigner sa forme et sa décoration. C’était dans la soupière que s’exprimait «non le fantasme de l’auteur mais plutôt le délire de l’artiste» (Thierry Lhermitte dans Le Père Noël est une ordure).

Aujourd’hui, la soupière a perdu de sa superbe.

Le plus souvent, elle est remisée sur une commode, ayant souvent égaré son couvercle, elle sert de fourre-tout (trombones, piles usagées, pièces jaunes), parfois elle est même rabaissée au rang de pot pour plantes vertes.

C’est donc sous le juste titre de la Reine déchue que le jeune musée de la Faïence et des arts de la table de Samadet (inauguré en 2002) raconte sa magnifique et pathétique histoire, pièces à l’appui.

Monument aux morts.

Dans ce village des Landes, en 1731, le riche abbé de Roquépine, propriétaire de la baronnie locale, eut l’idée d’exploiter la terre du Tursan, riche en argile, en ouvrant une manufacture.

L’affaire ne dura pas un siècle : la faïence stannifère de Samadet s’étiolait face à la faïence fine anglaise, et l’entreprise ferme en 1831.

Dix ans plus tard, on détruit les bâtiments pour y installer un marché à bestiaux. Aujourd’hui, s’y dresse le monument aux morts.

Depuis quelques années, des céramistes refont du Samadet en reproduisant des formes qui n’ont pas la finesse d’une céramique de Nevers et des décors qui n’ont pas la complexité d’un Moustiers, façonnant des pièces qui ne manquent pas d’un certain charme.

On y repère évidemment des soupières.

Aujourd’hui nous remettons au gout du jour notre bonne vielle soupière par un model revisité par des artisans Tunisiens.